08.05 > 18:00
3,5€ / 2,5€ 7,5€ / 6€ (soirée / avond)
1 film :
Eau, service public à vendre
Leslie Franke & Hermann Lorenz, 2005, DE, vidéo, vo st fr, 58’
Pour raisons budgétaires, du fait d’une conviction libérale ou de la volonté de faire figure d’exemple, des villes sont amenées à privatiser leurs services de l’eau. Sur papier les perspectives sont prometteuses mais qu’en est-il sur le terrain ?
S’appuyant sur l’expérience anglaise, "Eau service public à vendre" montre comment s’opère la privatisation de l’eau dans différentes villes allemandes. À travers les témoignages de responsables politiques, de travailleurs et de citoyens, ce documentaire explore les conséquences de la privatisation dans ce secteur vital pour le bon fonctionnement d’une municipalité. Les dangers de la prise de risque liée à la recherche de profit, le manque de concurrence dans un secteur dominé par trois groupes gigantesques et la quasi absence d’obligations de la part de ces entreprises sont au cœur des préoccupations. Sur la forme, on peut deviner la patte de l’équipe qui a réalisé le controversé "Water Makes Money", cependant "Eau service public à vendre" apparaît plus mesuré et mis en scène de manière moins dramatique.
+ 1 débat :
l’eau est-elle une marchandise ?
Martin Pigeon
(Corporate Europe Observatory), Christian Legros(directeur de Belgaqua, la fédération belge du secteur de l’eau) et Emmanuel Petrella(Responsable scientifique à l’Institut Européen de Recherche sur la Politique de l’Eau)
Le conflit qui a opposé fin 2009 Veolia à la Région de Bruxelles-Capitale autour de l’arrêt de la station d’épuration Nord a propulsé dans l’espace public le débat sur les dangers de l’implication d’une entreprise privée dans la gestion de l’eau. Dans les autres pays d’Europe, la privatisation des services de l’eau va bon train depuis deux décennies. Où en est-on de ce point de vue-là en Belgique et à Bruxelles et quelle sont les tendances qui se dessinent actuellement ? Quel est le rôle joué par l’Union Européenne dans les mécanismes qui mènent à la privatisation ?
Et finalement, doit-on se méfier du secteur privé ou au contraire peut-il apporter des solutions inaccessibles aux structures publiques ?