Texte martyr, à développer...
a - Mise en valeur d’un axe structurant d’action du bassin versant ou du versant
L’idée est de créer un axe ‘géographique’ d’action qui relie (qui porte un potentiel de lien entre) les actions possibles sur l’ensemble du bassin versant. C’est une ligne de force qui relie tous les points de l’espace géographique considéré. Cet axe est structurant. Dans un bassin versant, ce rôle peut être dévolu tout simplement au cours d’eau qui sert d’exutoire au bassin versant, car il est par définition le lieu qui rassemble toutes les eaux.
a.1. Dans le cas des bassins versants
Dans ces cas, il s’agit de mener une action qui valorise le cours d’eau en tant que tel mais pas seulement. S’appuyant sur cet axe structurant, il s’agit également de travailler à d’autres aspects qui permettent de considérer l’ensemble du bassin versant et de ce qui s’y manifeste : le paysage, l’histoire, l’urbanisation et l’urbanité, l’écologie (biodiversité, mobilité, etc.). Cet axe d’action rendu visible agrège les intentions qui se travailleront ensuite sur l’ensemble du bassin versant.
Dans les zones les moins denses
La valorisation de ces cours d’eau peut prendre des formes différentes. Le maillage bleu est une forme importante mais qui considère essentiellement les cours d’eau dans les zones les moins denses du de la ville, la deuxième couronne. Il faudrait largement renforcer la dimension participative de ces aménagements ainsi que leur signalétique.
Dans les zones denses de la ville
Nombreux sont les cours d’eau ou les parties de cours d’eau qui traversent des zones plus denses de la ville et pour lesquels il sera impossible de penser à leur réouverture pour en faire des cours d’eau à ciel ouvert. Dans ces cas, on peut imaginer de rendre visible le tracé de la rivière par des dispositifs créatifs qui peuvent prendre des formes diversifiées. La signalétique permettant de rendre visible le tracé de la rivière disparue devrait l’être de manière participative.
Exemple
Dans le cas du Maelbeek, le projet du Maelbeek Mon Amour tente de rendre visible le cours d’eau depuis longtemps voûté par des plaques métal affleurant le sol créatives. Cette idée, même pas encore projet crée un véritable intérêt. C’est ainsi que de nombreux groupes, collectifs voir institutions du bassin versant ce sont emparés de l’idée pour continuellement l’alimenter (Parcours citoyen Ixelles, Patrimoine pour les générations futures, les tisseurs urbains, le Contrat de quartier Malibran, le Contrat de quartier Sceptre, le Contrat de quartier Navez-Portaels, la Bibliothèque Hergé, le Baladins du Maelbeek, etc.). L’appropriation de cette idée s’est faite de manière spontanée à partir de sa présentation alors même que l’on ne sache pas si l’idée va déboucher sur un véritable projet. Cela indique clairement la force d’évocation que ce type d’idée peut avoir sur l’imaginaire des Bruxellois.
a.2. Dans le cas des versants
Dans le cas des versants (il s’agit essentiellement des versants de de la rive droite de la Senne, au sud et de la rive gauche au nord) les axes structurants doivent être pensés totalement différemment. Il ne peut s’agir dans ces cas de l’exutoire car il n’existe pas. Cela peut être ‘une nouvelle rivière urbaine’ ou tout autre chose qui doit être déterminé avec la collectivité.
Exemple
A Forest, l’idée serait de travailler sur une nouvelle rivière urbaine qui descendrait en diagonale de l’Altitude 100 au fond de la vallée en passant par les divers parcs qui se situent sur le versant, etc., afin de diriger ses eaux vers Cette idée est loin d’être un projet mais...
A Saint Gilles, dans le cadre du quartier Ba-O-Bab, il a été imaginé de transformer radicalement la rue Théodore Verhaegen qui descend directement de la barrière de Saint-Gilles vers le bas de la vallée.
b - Histoire de l’eau et des cours d’eau, recherche des fontaines et sources, etc.
(Argumentaire à développer)
c - Elaboration de diagnostics de l’eau
Ce que l’on appelle diagnostic de l’eau, c’est l’ensemble des éléments qui permettent de se donner une vision de la circulation de l’eau. Où l’eau peut-elle s’infiltrer ? Où les sols sont-ils exagérément imperméabilisés ? Où sont les sources ? Vers où circulent les eaux de ces sources ? Où la nappe phréatique est-elle rabattue dans les égouts ?
Il apparaît clair qu’un tel diagnostic doit pouvoir s’élaborer sur la base des bassins versants. Ce diagnostic nécessite des connaissances multiples - géologie, histoire, géographie urbaine et sociale, sociologie, connaissance des politiques de l’eau, etc. -, il doit pouvoir s’élaborer de manière trans-disciplinaire donc et de manière citoyenne et experte.
Exemples
Dans le bassin versant du Maelbeek plusieurs situations ont été rapportées comme par exemple le fait que de récents travaux de réaménagement du Parc du Cinquantenaire menés par Beliris ne renforceraient pas l’infiltration dans le sol alors que en ce lieu ce serait très possible.
d - Création d’une réflexion sur les Nouvelles rivières urbaines et autres approches technologiques
Pour chaque bassin versant, une réflexion doit être menée sur les possibilités de développement des nouvelles rivières urbaines et la mise en place d’une diversité des approches technologiques. Certes, les technologies en tant que telles ne s’élaborent pas au niveau des bassins versants. Par contre, toutes doivent être mises en application dans un lieu physique concret et nombre d’entre elles peuvent l’être en rapport avec des spécificités géo-morphologiques, géologiques ou urbanistiques et architecturales. L’échelle d’un bassin versant est dans ce cas une approche qui permet une vue suffisamment globale et précise à la fois.
(Exemple à développer sur le bassin versant du Maelbeek)
e - Renforcer un usage social de l’eau
Les bassins versants et les versants sont des zones géographiques qui mettent en lien des zones urbanistiques de densité et de populations variées. Historiquement, les populations les plus démunies se trouvent dans le fond des vallées, au pied des versants. Parler de solidarité de bassin versant, c’est une manière de... (à suivre...)